11 mars 2007

DANGER : chocolat !

Un cadeau mortel!

À l’occasion de la St-Valentin, plusieurs d’entre nous offrirons ou recevrons de magnifiques cœurs en chocolat ou tout simplement de délicieuses gourmandises enrobées de chocolat. Mais avant de faire de votre animal de compagnie votre goûteur professionnel, savez-vous que ce petit morceau pourrait lui coûter la vie ? Eh oui ! Le chocolat est toxique pour les chiens et les chats, car il contient une molécule alcaloïde présente dans le cacao : la théobromine. Cette molécule, proche de la caféine, agit sur le cœur et sur le système nerveux. Elle est nocive, puisque difficilement métabolisée par l’organisme et les signes d’intoxication apparaissent quelques heures après l’ingestion (4-12 heures). Les symptômes sont habituellement : vomissements, diarrhée, polydypsie1, polyurie2, tremblements, hyperactivité, nervosité, excitation, tachypnée3, tachycardie4, convulsions, coma et finalement la mort, qui peut survenir de 6 à 24 heures après l’ingestion. Plus le chocolat est noir, plus il contient de théobromine et n’oubliez pas qu’on peut en retrouver un peu partout; autant dans les friandises que dans les pâtisseries. La théobromine reste trois fois plus longtemps dans le sang du chien que dans celui de l’humain et les races brachycéphales5 (bouledogue, boxer, carlin, pékinois, shi-tzu, etc.) sont plus sensibles à la toxicité de la molécule. Le chocolat est aussi toxique pour tous les petits mammifères et les oiseaux chez qui, il cause la prostration6, des régurgitations, la diarrhée, des convulsions et la mort. En quelques mots,

NE DONNEZ JAMAIS DE CHOCOLAT À VOS ANIMAUX DE COMPAGNIE !

Et si jamais cela arrive malgré vos précautions, consultez votre vétérinaire le plus rapidement possible pour lui permettre d’aider votre animal à éliminer les toxines et de diminuer les signes cardiaques et nerveux dont pourrait souffrir votre petit protégé. Sachez également qu’il n’existe pas d’antidote pour contrer les effets de la théobromine.

Définitions :
1. polydipsie : besoin exagéré de boire
2. polyurie : émission d’une quantité d’urine supérieure à la normale
3. tachypnée : accélération du rythme respiratoire
4. tachycardie : accélération du ryhtme cardiaque
5. brachycéphales : qui a le crâne aussi large que long
6. prostration : état d’abattement physique et psychique
Par Lydia Lambert

Le Couguar

Historiquement, ce magnifique félin se retrouvait un peu partout en Amérique du Nord, y compris dans la partie méridionale du Canada d'un océan à l'autre. Dans l'est, son territoire s'étendait des Carolines jusqu'au Canada et aux grandes plaines.

Le couguar est un animal d’Amérique du Nord. Il mesure souvent plus de 2 mètres et le mâle peut peser jusqu’à 100 kg. Sa couleur varie du brun-fauve au brun-grisâtre et en hiver, il devient plus foncé.

Les petits naissent tachetés. En suivant leur mère, ils apprennent rapidement à chasser. Dès 4 ou 5 mois, ils sont assez forts pour chasser des petites proies. Avec de l’expérience, ils deviendront souples et agiles comme leurs parents. Une fois les bébés âgés de 16 à 19 mois, la famille se brise et les petits chassent désormais seuls.

I l a plusieurs noms : puma et lion des montagnes sont ses noms en Amérique du Sud et son origine serait plus près du léopard que du lion.

Le couguar peut courir jusqu’à 50 km/h. Il peut sauter 7 mètres en longueur et 2 ½ mètres en hauteur à partir d’un point fixe!

Depuis 1955, on l’a observé à peine une centaine de fois en liberté au Québec.
D’ailleurs sa population n’a jamais été très vaste ici.

Allez l’observer au Bioparc de la Gaspésie, situé à Bonaventure !
http://www.bioparc.ca/fhtm/collani.asp
par Philippe Malric





La chronique de LAB Recherche Inc.

Bonjour à vous chers lecteurs du Zooflèche. Il me fait grand plaisir de vous présenter la première d’une série de chroniques à propos de LAB Recherche Inc.
Quand l’idée d’une contribution de notre compagnie a été soulevée, les réponses n’ont pas tardé et nous voilà déjà à notre première chronique avec vous.
Je me présente : Karine Simoneau, diplômée du Collège Laflèche en 1997 et travaillant maintenant depuis près de 2 ans chez LAB Recherche Inc. en tant que chef d’équipe de Toxicologie. Pour élaborer un peu plus sur moi, dès ma graduation, j’ai connu 3 autres milieux de recherche pharmaceutique avant de trouver la compagnie qui convenait à mes besoins.
Durant ces chroniques, je pourrai donc alimenter les textes de mes expériences personnelles au fil des ans et d’autres membres de l’équipe de LAB Recherche Inc. se joindront à moi pour les articles à suivre.
Parlons de LAB Recherche Inc. : Située à Laval, cette compagnie a débuté en 1998 dans les locaux de l’Institut Armand-Frappier avec à son bord neuf employés.
Petit à petit, LAB Recherche Inc. a su faire son nom et de nouvelles installations ont été construites hors du campus d’Armand-Frappier. Plus les années passaient et plus le nombre d’employés augmentait. Maintenant, LAB Recherche Inc. compte plus de 400 employés englobant leurs 4 sites de recherche qui sont ; le Danemark, la Hongrie, les États-Unis et le Canada. Le site de Laval compte 185 employés et il est toujours à la recherche de nouveaux employés.
Venant tout juste de construire une nouvelle phase au site de Laval, ce nouveau développement aménagé avec les derniers équipements disponibles démontre que LAB Recherche Inc. a une vision positive pour un bel avenir avec cette jeune compagnie.
LAB Recherche Inc. offre plusieurs services comme la toxicologie, la pathologie, la nécropsie, l’immunologie et le département de soins animaliers pour en nommer que quelques-uns. La majorité des personnes travaillant dans le département de toxicologie sont des techniciens en santé animale. Dès l’arrivée d’un nouveau technicien, l’employé est pris en charge par le département de « training » et ainsi il pourra parfaire ses connaissances acquises durant ses années d’études. Ainsi, peu importe l’enseignement qui a été donné et peu importe le CÉGEP où l’étudiant a étudié, le technicien acquière les habiletés propres aux bonnes pratiques de laboratoire.
Tous les employés ont la possibilité d’avancement dans la compagnie et LAB Recherche Inc. offre aussi la possibilité de poursuivre ses apprentissages pour l’acheminement technique de son personnel.
La compagnie se démarque des autres par son approche directe avec les employés. Les valeurs véhiculées par LAB Recherche Inc. sont la bonne communication et le respect.
Tout au long de nos chroniques, nous aborderons plusieurs sujets se rattachant à la recherche pré-clinique. Je participerai, ainsi que mes collègues, à vous peindre la vie au travail chez nous ainsi que les techniques utilisées, les équipements et bien sûr, les gens qui forment LAB Recherche Inc.
par Karine Simoneau, de LAB Recherche Inc., Montréal

Web_@nimal ; santé animale

Pour ce mois-ci, j’ai décidé de vous présenter un site Internet vraiment intéressant et assez complet sur la santé des animaux. À cette adresse, nous pouvons y retrouver maintes informations sur nos amis les animaux. Les renseignements et les conseils qui y sont divulgués, sont apportés par des vétérinaires canadiens. Les animaux sont classés en quatre classes : les chats, les chiens, les animaux de la ferme et les autres animaux. Dans chaque classe, on peut y retrouver différents articles sur le comportement, les maladies, la vaccination, la nutrition et la santé en général. Les informations présentes sont assez complètes et compréhensibles pour un étudiant ou une étudiante en Technique de Santé animale et même pour tout le monde. Vous pouvez même poser des questions et un vétérinaire vous répondra! Je vous invite donc à aller visiter ce merveilleux site que L’Association canadienne des médecins vétérinaire (ACMV) met à notre disposition. Que faire de mieux que de s’y référer et d’y trouver les réponses à nos questions concernant nos animaux de compagnie et autres? Pour ceux qui veulent rajeunir un peu, vous pouvez aller dans la section «Le coin des enfants». Vous y trouverez des jeux pour les plus petits pour leur apprendre différents termes utilisés en santé animale. Pour vous divertir, il y a aussi une section remplie de merveilleuses anecdotes racontées par des propriétaires d’animaux qui les chérissent tant qu’ils le peuvent et leur rendent un certain hommage en écrivant leur histoire parmi tant d’autres … et vous, qu’attendez-vous? Allez raconter vos petits moments coquins passés en compagnie de votre animal et qui vous ont tant marqués. Vous pouvez aussi lui rendre hommage en écrivant combien il est bon pour votre compagnon et combien il permet à votre animal de vivre une vie meilleure plus longtemps. Maintenant, il est temps que je vous donne cette adresse et que j’arrête de vous faire languir en attendant d’aller visiter ce site. La voici :
www.santeanimale.ca

Allez rehausser vos connaissances sur le monde de la santé animale et partagez vos connaissances avec les gens qui vous entourent, ils seront heureux d’apprendre que vous vous intéressez à ce point à la santé des animaux et que vous cherchez à les aider.
par Lydia Lambert

Une voix pour les sans voix !

UNE PHILOSOPHIE INSPIRÉE PAR « LA RÉVÉRENCE À LA VIE » CHÈRE À THÉODORE MONOD

One Voice est une association créée en 1995 sous le parrainage du professeur Théodore Monod. Forte de 20 000 adhérents, l’association est non-violente, apolitique et totalement indépendante. Nous nous inscrivons dans l’unité de combat pour les droits des humains, les droits des animaux et le droit de l’environnement. One Voice milite pour que soient compris et reconnus les droits des animaux au respect, à la liberté et à la vie.
Chaque animal doit être respecté dans sa nature propre et pour lui-même. Il doit être considéré comme un individu doté d’une valeur intrinsèque ; autrement dit, d’une dignité.

UNE VOIX POUR LA PLANÈTE, UNE VOIX POUR LES SANS DROITS, UNE VOIX POUR LES SANS VOIX

Nous menons des investigations et des campagnes pour informer le public et faire pression sur les politiques afin d’obtenir des modifications des textes de lois nationales et européennes.
Nos missions sont de rendre visible et combattre la souffrance animale, de défendre le droit des animaux à la dignité, de valoriser un combat dont les valeurs sont les mêmes que celles des causes humanitaires. Nous mettons tout en œuvre pour réveiller les consciences et faire évoluer les mentalités.
Face aux crimes contre les animaux, nous menons des actions légales et non-violentes. Nos méthodes ne renient pas les valeurs les plus nobles de l’humanité, en particulier celle du respect absolu de l’intégrité morale et physique de tout être vivant.


DES ACTIONS POUR SENSIBILISER LE PUBLIC ET FAIRE CHANGER LES LOIS
Notre association fait partie de la Coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale qui a fait voter la directive « cosmétiques » au parlement européen et lutte pour l’abolition des tests sur les animaux. Nos campagnes ont pour but de démanteler les trafics et faire cesser leur exploitation ; d’interdire la capture des ours, de stopper la chasse des bébés phoques, de faire reconnaître les droits des grands singes et de cesser l’utilisation des animaux dans les cirques. Nous demandons la fin de l’élevage industriel.
Nous défendons les animaux où qu’ils se trouvent et quelles que soient leurs difficultés, même si certaines causes paraissent désespérées.
One Voice a pu libérer des animaux des laboratoires (chiens, chats et primates), faire opposition à la création d’élevages de primates et de chiens pour les laboratoires, empêcher l’agrandissement d’un élevage de visons, empêcher l’ouverture d’élevages industriels.
Nous avons libéré des dauphins et participons à protéger la forêt et tous ses habitants en Indonésie.

Ces actions concrètes ont servi de support à la sensibilisation du public et à la popularisation de la cause du droit des animaux. De plus en plus de personnes font le choix de ne pas être complices de l’exploitation des animaux. Ces choix sont progressifs, selon le cheminement de chacun, mais ils sont ancrés dans une volonté de contribuer, par les actes, à de profonds changements pour les animaux.
par One Voice, France

Dons de sang et transfusions sanguines

Avant d’entrer en Techniques de Santé animale, je ne pensais pas que le don de sang et les transfusions sanguines existaient chez les chiens et les chats. Après quelques recherches, j’ai conclu qu’à la suite d’un accident de la route, d’une hémorragie interne, de la présence d’anémie importante ou d’autres causes sévères, des banques de sang canin et félin existent bel et bien. Malheureusement, seulement 3% des Québécois admissibles font leur part pour le don de sang animal.
Les groupes sanguins des animaux sont différents de ceux des humains. Le nombre de groupes sanguins varie selon l’espèce, donc un chien ne peut pas donner son sang à un chat.
Le volume prélevé chez les donneurs canins est de 20-25ml/kg ou 450ml et chez les donneurs félins, il est de 10-15ml/kg ou 60ml. L’intervalle entre chaque don est de 3 semaines.
Cependant, pour que votre animal soit un donneur compatible, les vétérinaires ont des critères spécifiques à respecter. Il ne faudrait pas contaminer l’animal que l’on transfuse.




Chez le chien
Celui-ci doit être un mâle d’âge moyen, ou une femelle qui n’a jamais eu de gestation. Son poids doit être supérieur à 25 kg (55 lbs). De plus, il doit avoir un bon tempérament lors des manipulations. Il faut qu’il soit vacciné, vermifugé et surtout, en bonne santé. Il ne doit pas être porteur de maladies (ex : vers du cœur, brucellose, etc.). Son hématocrite devrait se situé entre 37% et 55%. Le groupe sanguin recherché : 1.1 négatif et 1.2 négatif (donneur universel).
Il existe 8 groupes sanguins chez le chien : DEA 1.1, 1.2, 1.3, 4, 5, 6, 7 et 8. Les groupes les plus enclins à provoquer des réactions lors de la transfusion sont les groupes DEA 1.1 et DEA 1.2. Les groupes DEA 1.1- et DEA 1.2- est le donneur idéal, car ils diminuent les chances d’effets secondaires fâcheux lors de la première transfusion chez un animal dont on ne connaît pas le groupe sanguin. Par contre, les chiens qui doivent recevoir une seconde transfusion doivent être soumis à un test de compatibilité avec le donneur, car le système immunitaire pourrait avoir eu le temps de réagir par la production d’anticorps.
Chez le chat
Le félin doit aussi être un mâle d’âge moyen, ou une femelle qui n’a eu aucune gestation. Il doit avoir un bon tempérament. Il doit être vacciné, vermifugé, en bonne santé et ne pas être porteur de maladies (ex : toxoplasmose, FIV, etc.). Le chat doit peser plus de 5kg (11 lbs). Il ne doit pas avoir accès à l’extérieur de la maison afin d’éviter les risques de maladies.
Différemment du chien, chez le chat, il existe 3 groupes sanguins: A (qui est fréquent), B (il est rare, sauf chez les races exotiques (ex.: Devon Rex, British Shorthair, Manx) et AB (extrêmement rare). Il est évident que le chat a beaucoup moins de groupes sanguins, mais il est plus à risque lors des transfusions, sauf pour le AB. Le chat, contrairement au chien, est davantage prédisposé à posséder des alloanticorps naturels contre les groupes qui ne lui appartiennent pas. Par exemple, il est fatal de donner du sang de groupe B à un chat du groupe A, car cela cause une réaction violente et souvent, la mort en quelques minutes. Tous les félins doivent subir un test de compatibilité entre le donneur et le receveur avant la transfusion pour ne pas avoir de mauvaise surprise. Chez le chat, il doit y avoir 2 donneurs; un de type sanguin A et, si possible, un de type sanguin B. Les chats ayant du sang de type AB peuvent recevoir du sang de type A ou B.
C’est extraordinaire ce qu’on peut faire pour nos petites bêtes, de nos jours, mais, malheureusement, il n’existe pas d’assurance maladie, comme nous, pour eux. Une transfusion sanguine est assez dispendieuse : entre 300$ et 450$. Mais la facture totale peut atteindre 1000$ et plus. (Selon le Centre DMV). Par chance, plus les années avancent, plus les transfusions sanguines deviennent abordables parce qu’il y a davantage de dons.
Cependant, pour les véritables amoureux des animaux, comme nous, ce montant n’est rien. Pour sauver notre petit bébé, nous ferions n’importe quoi!

Amélie Cossette
TSA, 2ième année
Source : www.medvet.ymontreal.ca
www.courrierinternational.com
La presse,vendredi 17 novembre 2006, p.A1


À bride abattue : le cheval ; une noblesse à protéger

J’avais pensé vous parlez des joies équestres hivernales, de belles galopades dans les froids de notre bonne campagne québécoise, mais j’ai plutôt opté pour une autre option, je vous expose. J’ai découvert des images horribles de mauvais traitements administrés à des chevaux alors que je farfouillais sur Internet.

Des animaux amaigris, n’ayant que la peau sur les os. Ces bêtes photographiées comme des squelettes qui nous serviraient à l’observation, alors qu’elles sont toujours vivantes et qu’elles souffrent comme jamais. D’autres avec des blessures importantes sur le dessus du crâne. J’ai même vu un vidéo, où l’un d’entre eux recevait des mauvais traitements et je me sentais si impuissante.

Ça me donne mal au coeur de voir qu’il y a encore des hommes qui se croient suffisamment supérieurs aux animaux, qu’ainsi ils permettent de s’approprier la vie de créatures finalement beaucoup plus nobles qu’eux.

Peu importe contre qui sont dirigés ses mauvais traitements, - chiens, chats, oiseaux, ou comme c’est le cas ici, le cheval - il faut tous crier dans la même direction et dire que ces traitements sont inadmissibles et affligeants!

Alors, qui de mieux que nous, - étudiants en Technique de santé animale, ou bien vous, étudiants à la concience éveillée - peut se lier afin d’arrêter de tels supplices?

Plusieurs associations, dont les adresses électroniques sont offertes plus bas, nous permettent de réagir et de dénoncer ainsi toutes les injustices commisent envers le cheval. L’une d’entre elles, le CHEM, c’est-à-dire, le Centre d’Hébergement et de protection des Équidés Maltraités, possède un centre d’action se situant principalement en France, mais leur fonctionnement est exemplaire. 150 agents qui font, en moyenne, deux signalements par jour (au total), ensuite, des gens tels que : des vétérinaires, des gendarmes et même les médias interviendront s’ils jugent que cela est nécessaire afin de faire changer la situation. Les animaux qui s’y retrouvent, - ils y regroupent ânes, poneys et chevaux - ne peuvent pas être montés, car ils sont souvent trop vieux et qu’ils gardent des séquelles de leur vie passée. Heureusement, ils sont très bien entourés par des gens honnêtes qui leur donnent tout l’amour dont ils ont besoin.

D’ailleurs, en faisant des recherches, j’ai découvert que dans les pays anglo-saxons, on avait même créé un ruban violet correspondant à cette cause.
par Érika Gauthier Van Grimbergen

Hurler à la Lune

Les peuples du nord québécois se servaient des hurlements des loups pour trouver du gibier. Les Amérindiens leur vouaient une totale admiration, ils allaient jusqu’à les surnommés «frères sauvages». Contrairement à eux, au Moyen Âge, les gens considéraient le loup comme une menace; une bête féroce et sanguinaire qui tue sans discrimination et qu’il faut chasser. Les travaux de Pasteur n’ont aidé en rien à sa réputation, en l’accusant d’être le principal vecteur de la rage. Depuis longtemps, les humains le chasse par peur, pour la fourrure, ou indirectement, en bâtissant des villes de plus en plus grandes.
Malgré tout, le loup survit à l’activité humaine grâce à sa grande capacité d’adaptation qui l’a mené à se répandre à travers presque tout l’hémisphère Nord. Seuls les déserts et les hauts sommets au climat rigoureux ont pu freiner sa dispersion.
Même si le loup occupe une grande superficie, cet animal figure sur plusieurs listes de protection de la faune comme la LEP (Loi sur les Espèces en Péril) au niveau fédéral, et au Québec, la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, en plus de plusieurs autres à l’échelle internationale. Près de nous, dans la région du parc de la Mauricie, la sauvegarde des loups représente un grand défi puisque les meutes se déplacent continuellement. À l’intérieur du parc, la meute est protégée. Par contre, hors de ces limites, les loups sont à la merci des trappeurs et de leurs pièges. D’ailleurs, le piégeage est la cause d’un peu plus de 40% des décès de la population des loups de l’Est à chaque année.
La faible population de loup de l’Est nuit à l’équilibre de cet écosystème. L’absence de prédation du loup cause un développement anormalement grandissant des espèces comme le castor, l’orignal et les cervidés. Prochainement, si la surpopulation se maintient, ils risquent de créer un épuisement des ressources végétales disponibles. Ces espèces vont s’éliminer d’elles-mêmes, ainsi que plusieurs autres herbivores moins compétitifs. La présence du loup est indispensable à l’équilibre et à la maintenance d’une plus grande biodiversité dans cet environnement.
En tant que visiteurs des parcs nationaux, il est important de ne pas détruire les tanières et, surtout, de ne pas encourager les activités écotouristiques, telles que l’appel du loup. La simulation d’un hurlement semblerait nuire à la recherche de nourriture de la meute. Face à cette menace ou ce signal, les membres restent ensembles afin de surveiller les louveteaux.





Faits divers

• Le loup de l’Est, Canis lupus lycaon, après analyses génétiques, est un mélange de coyote et de loup roux.
• La morsure d’un loup est deux fois plus puissante que celle d’un gros chien.
• Ils mangent des petits fruits et des plantes.
• Seul le couple alpha possède le droit de s’accoupler. En général, ils restent unis jusqu’à la mort.
• Ils chassent le nez au vent et les oreilles dressées. Ils peuvent repérer l’odeur d’un orignal à 300m. Le premier à sentir la proie, s’immobilise. Les autres confirment en balançant la queue et en sautillant silencieusement.
• La louve prépare plusieurs tanières avec des provisions enterrées à proximité, dans l’éventualité, où la sécurité de ses louveteaux ne pourrait plus être assurée complètement.
• À la naissance, les louveteaux pèsent de 300 à 500g.
• En 2001-2002, les trappeurs ont déclaré 357 peaux d’une valeur de 30 723$, pour une moyenne de 86.00$ chacune.
Par Geneviève Cabana

Le moment de vérité


Voici un petit quiz-questionnaire sur les animaux de compagnie qui vous permettra de découvrir des faits véridiques et d’éliminer de fausses croyances :


Les colliers antipuces sont efficaces, car ils empêchent les puces de venir s’abreuver des larmes du chien. Les puces meurent donc de déshydratation.
Mon chien peut attraper des vers(parasites) s’il boit du lait.
L’ingestion d’ail permet de régler les problèmes de vers intestinaux.
Il est possible qu’un chat ne retombe pas sur ses pattes.
Un chien peut retourner voir une moufette même s’il s’est déjà fait arroser.
Il est important de donner des suppléments nutritifs aux chiots.
Un chien qui mord une première fois va absolument remordre.






RÉPONSES :

Faux, les puces ne s’abreuvent pas des larmes de l’animal et ce n’est pas le mode d’action des colliers antipuces.
Faux, vous pouvez donner du lait à votre chien ou à votre chat. Par contre, l’animal peut avoir une intolérance au lactose, comme les humains, s’il n’a pas bu de lait depuis une longue période. Ce n’est pas tous les animaux qui développent cette intolérance même après une longue période sans consommation de produits laitiers.
Faux, l’ail peut même être toxique chez le chien s’il est donné en grande quantité. Un excès peut amener de l’anémie.
Vrai, il n’en tient qu’aux lois de la physique!
Vrai, nos chers animaux de compagnie vont seulement chercher à les avoir! Peu importe le prix qu’ils auront à payer. L’odeur nous incommode davantage qu’elle peut affecter notre chien.
Faux, il est contre-indiqué de donner des suppléments ou vitamines aux chiots. Le lait maternel et, par la suite, une nourriture commerciale pour chiots sont très bien balancés pour combler tous les besoins de nos petits. Donner des suppléments pourraient déséquilibrer le système du chiot.
Faux, il y a plusieurs types d’agressivité qui peuvent amener le chien à mordre. Si la cause de l’agression est la douleur, il suffit seulement de traiter la douleur et il y a peu de chance que le chien mordre à nouveau. Par contre, certaines morsures peuvent être apprises volontairement ou involontairement et dans ces cas-là, il peut avoir un risque de récidivisme.
par Valérie Ouimet

Le Zooflèche passe à l'action !

Comme vous l’avez sans doute remarqué au cours des dernières semaines, le Zooflèche se veut être une publication journalistique qui bouge et qui participe activement à la vie étudiante autant que communautaire de la place. C’est dans cette optique que le journal, pour cette nouvelle année qui débute, est manifestement déterminé à accomplir la résolution suivante se décrivant en trois mots : engagement, rigueur et énergie ! Bientôt, en effet, vous saurez ce que ces termes signifient véritablement. Voici un aperçu de l’intensité mordante qui s’en prendra à vous, par le biais entreprenant du Zooflèche.
5. Présentement, nous sommes en pleine campagne publicitaire, c’est-à-dire que nous rencontrons des commerces et compagnies pour appuyer le Zooflèche dans son œuvre. Entre autres, les endroits cibles sont les cliniques et hôpitaux vétérinaires, les animaleries, les salons de toilettage, les centres d’élevage et de dressage, etc. Grâce à eux, il sera permis au journal de poursuivre ses objectifs qui sont d’informer le grand public sur la vie des animaux, de renseigner les gens sur les animaux, de transmettre la passion et l’amour qui nous animent à tous et de nous impliquer dans notre communauté étudiante et extérieure.

4. Puisque nous n’avions pas de distributeurs à journaux destinés exclusivement à la répartition des exemplaires du Zooflèche, nous en avons fabriqué un au cours du congé des Fêtes et voilà que Kangoo, notre mascotte kangourou, est fièrement exhibé dans les couloirs annexant les locaux de TSA. Désormais, il est possible à tous d’accéder facilement au présentoir et de retirer de la poche de Kangoo un journal tout frais !

3. Suite à une idée mise de côté, des lecteurs sont venus nous rencontrer et nous ont proposé de rendre le processus d’adoption des animaux du collège plus accessible. C’est pourquoi nous avons décidé d’écouter leurs conseils et de concevoir, sur le babillard en face du local des Techniciennes de santé animale (local 44), un tableau où seront affichés tous les chats et les chiens qui n’ont pas encore trouvé de famille. De cette façon, la rubrique « L’âme sœur en chair et en poils » sera retirée du Zooflèche pour occuper une place plus considérable dans le collège. Merci à tous.
2. Aujourd'hui, c’est l’heure de révéler officiellement au grand public qu’au cours des semaines suivantes, trois fabuleux concours prendront place. Tout d’abord, celui qui est amorcé à partir d’aujourd’hui s’intitule « Les divas à l’honneur ! » et les détails de la compétition sont inscrits à la page 19. Pour ce qui est des deux autres défis, il s’agit de « Qui perd gagne » et « Zoo Académie » de la version animale. Pour être éligible aux concours, vous devez étudier, travailler ou enseigner au collège et disposer d’un animal à la maison. Des prix surprenants attendent les gagnants, de même que les finalistes et les participants !

1. Le Zooflèche connaît, depuis son arrivée, un intérêt toujours grandissant. Dans le dessein de rendre le contenu intégral de notre journal davantage public, il nous fait grand plaisir de vous annoncer que votre journal animalier par excellence est maintenant sur le net. Ainsi, les gens qui n’auront pas eu la chance de se procurer un exemplaire du journal auront néanmoins la possibilité de le feuilleter virtuellement sur www.lezoofleche.blogspot.com.
Bonne lecture !
Nous espérons ne pas trop vous avoir donné le vertige… En tout cas, il y a une chose qui est plus que certaine, c’est que cette année, ça va bouger avec le Zooflèche !!!
par Israël Gélinas

Une aventure avec les loups

Suite de l'entrevue avec M. Richard Beaudet ...

Pendant ses études, il rencontre un professeur qui veut étudier les caribous du nord des Laurentides. Lui-même intéressé par les loups et sachant que ceux-ci suivent les groupes d’herbivores, il se joint à l’expédition et se dirige vers l’Amacasa.

Durant plus de six mois, les six scientifiques dorment dans des tentes et reçoivent des ravitaillements par hélicoptère. Quand les conditions le permettent, ils collectent des données sur leur espèce fétiche. En raison des déplacements constants du troupeau, ils doivent faire plusieurs kilomètres par jour. Les précautions étant de mise, ils fonctionnaient à distance armés de leur appareil photo et de leur logique.

Un jour, lorsque les caribous s’étaient arrêtés pour se reposer, les loups se sont mis à roder. Richard était là pour voir la scène. Il nous raconte : « Lors du comportement de prédation, les loups se dispersent et communiquent par de multiples gestes subtiles. L’assaut initial est donné par les femelles du clan. Une fois la proie attrapée, le mâle alpha mange le premier, puis les autres peuvent se servir par ordre hiérarchique. »

Cette histoire s’est vécue à une vingtaine de pieds de la scène. Les loups les avaient à leur portée et savaient que les scientifiques les observaient depuis un moment. Richard a dit à ce sujet qu’il n’était pas très brave, mais dans cette situation, il ne fallait pas qu’il le montre. Les canidés sont capables de ressentir les émotions. Pensez à votre fidèle compagnon lorsque votre moral est bas ... il est toujours là pour vous le remonter!

Grâce à ses observations, il constata que le mâle alpha n’est pas nécessairement le meneur à la chasse, mais il est le premier à se nourrir.

Pour avoir la chance de participer à une expédition du genre, il faut s’informer à la société biologique des études du comportement du Québec.

par Philippe Malric

Entrevue avec Richard Beaudet, éthologue

Richard Beaudet est un éthologue réputé. Je l’ai rencontré avant les Fêtes puisque j’avais entendu parler qu’il avait passé six mois avec les loups. Il a étudié leur comportement social et de prédation. Coeurs sensibles, s’abstenir !

L’éthologie …
Les éthologues observent le comportement des animaux dans un environnement le plus naturel possible. Cette science comporte deux aspects : l’aspect clinique et l’aspect « observation » appelé : éthologie pure. Richard Beaudet s’est intéressé aux deux.

Aspect clinique …
L’étude du comportement animal à des fins vétérinaires pour aider à soulager les troubles neurologiques de nos petites bêtes. Ils peuvent donner des conseils sur l’éducation de votre chien et comment lui apprendre des trucs!

Aspect « observation » …
L’éthologie pure consiste à espionner les animaux dans leur milieu naturel. Nous savons que le loup est l’ancêtre du chien. D’ailleurs, ce dernier pense en terme « hiérarchie » et « meute » comme son ancêtre.

Comment devenir éthologue ?
Il suffit de faire un baccalauréat en psychologie, puis en biologie, avoir une maîtrise en anatomie-physiologie vétérinaire et une spécialisation dans un animal de votre choix.

On peut se renseigner à l’Université du Québec à Sherbrooke, au Collège McGill et à l’Université Laval à Québec.

L”éthologie en Amérique du Nord …
L’éthologie se meurt en Amérique. L’approche béhaviorale est de plus en plus favorisée. Cette approche consiste à vouloir entrer l’animal dans un moule plutôt que de s’adapter à lui. Ils le conditionnent. Un stimulus, une réponse. Cette approche fonctionne très bien pour les poissons et les grenouilles, mais pour nos animaux domestiques ayant leur propre personnalité, elle est souvent trop simpliste.

L’approche éthologique :
L’approche éthologique est plus complexe. Les animaux naissent avec des « connaissances », des comportements innés. Ainsi, l’oisillon suit la première « personne » qu’il voit en naissant.

Richard Beaudet s’intéresse davantage à l’éthologie qu’au béhavioriste. En effet, il donne des cours avec une équipe d’éthologues. Ils ont pour sujets : le comportement du cheval, celui des oiseaux, des chats et des chiens. À coup de 100 heures par animals, vous comprendrez bien mieux leurs tempéraments et leurs actions! Pour plus de renseignements, vous n’avez qu’à le contacter :
richardbeaudet@hotmail.com

Pourquoi est-il devenu éthologue?
Il m’a raconté que pendant sa jeunesse, il a rencontré un chien « sauvage » ayant tous les défauts qu’un chien peut avoir. Grâce à ce chien, Richard Beaudet a voulu en connaître plus sur le comportement animal. C’est ce qui l’a attiré dans ce domaine.

Par Philippe Malric

Les divas à l’honneur !

On ne saura jamais si les animaux ont toujours rêvé, depuis leur toute petite enfance, d’être des divas. Se sont-ils déjà imaginés, ne serait-ce qu’une seconde, en animaux célèbres, riches, nageant dans le glamour d’aujourd’hui ? Quoi qu’il en soit, dans les prochains jours, il se peut que leurs aspirations, si toutefois elles existent vraiment, deviennent réalité. Pour cela, leurs maîtres, en l’occurrence vous, doivent concevoir un curriculum qui expliquera pourquoi son animal mérite de se voir sacré
Miss ou Mr Canin 2007 ou Miss ou Mr Félin 2007
au sein du collège. Si vous êtes étudiant(e), employé(e) ou professeur(e) au Collège Laflèche, il vous est possible dès aujourd’hui de faire concourir votre animal, soit un chien ou un chat, et de lui permettre de vivre quelques instants la vie d’une diva ! Bien que nous ne soyons pas à Hollywood, la renommée de votre animal sera saisissante. Son étoile brillera de tout son or sur le tapis des divas, il sera décoré d’une médaille, il recevra un diplôme attestant sa légendaire célébrité et il aura droit à un panier de produits de beauté ! En tout, parmi tous les curriculums reçus, nous choisirons trois chiens et trois chats et leurs photos, de même que leurs curriculums, seront exposés sur un babillard. Le public votera et élira le chien et le chat de l’année. Le candidat qui aura obtenu le plus de votes sera le vainqueur du concours et recevra les prix précédemment énumérés.


Voici les critères de sélection :

1. (20 points) Beauté de l’animal.

2. (20 points) Attitude de l’animal.

3. (20 points) Ce qui fait que l’animal est exceptionnel.

4. (20 points) Raison de la mise en candidature.

5. (20 points) Originalité de la présentation.



Les trois chiens et les trois chats qui auront obtenu les plus hauts résultats formeront les six finalistes. L’équipe qui sélectionnera les animaux en questions sera composée des trois membres du comité du Zooflèche, d’un(e) professeur(e) et d’une TSA.

Pour participer, c’est facile. Vous n’avez qu’à fournir une photo en couleurs de votre animal ainsi qu’un texte répondant aux questions : Qu’est-ce qui fait que votre animal est exceptionnel ? Décrivez-nous les interrelations qui existent entre vous et votre animal. Donnez-nous les caractéristiques des attitudes comportementales de votre animal, ses réactions, ses façons d’agir. Enfin, dites-nous pourquoi votre animal mériterait vraiment de devenir l’animal de l’année.

Envoyez-nous votre curriculum par Internet : le_zoofleche@hotmail.com ou déposez-le (dernière page de couverture) dans la boîte aux lettres près de KANGOO ! Vous pouvez proposer plus d’un animal. Bonne chance !
par Israël Gélinas

Pour un Noël sans surprises !

Lors de la période des Fêtes, que la grande majorité des gens attend avec impatience, les animaux domestiques deviennent parfois un «fardeau» ; il faut constamment les surveiller ! Eh oui, les chats et les chiens adorent les festivités du mois de décembre … pour les papiers qui traînent partout sur le sol après le déballage des cadeaux, pour les curieux objets éparpillés, etc. Alors, voici quelques trucs pour éviter de passer votre Noël à la clinique vétérinaire si vous avez des animaux à la maison ou dans l’appartement.
Pour ce qui est du sapin, évitez les lamelles en fin aluminium (glaçons) qui pourraient causer une obstruction du système digestif et les bougies (de source électrique également) pour diminuer les risques de brûlures. Ne permettez pas à votre animal de boire l’eau à la base du sapin pour prévenir un empoisonnement. Portez une attention particulière aux décorations ; les boules de verres (blessures), la neige artificielle (nocive) et les lumières électriques (brûlures) pourraient occasionner certains indésirables problèmes. Enfin, attachez solidement le sapin ... on se sait jamais !
En ce qui concerne les cadeaux, ne les déposez que le soir de Noël et ramassez immédiatement les rubans et le papier d’emballage après les avoir découverts.
Pour ne pas empoisonner votre animal, tenez-le éloigné des épines de sapin, des poinsettias, des amaryllis, des cerisiers de Jérusalem, des feuilles de gui (houx), des figurines de plomb, du chocolat et des verres d’alcool.
En dernier, pour diverses généralités, surveillez de près les bougies allumées, la vaisselle cassante, les plats chauds, les talons hauts pointus, les portes ...
Pour ne pas connaître des sorties non prévues et des dépenses qui auraient pu être épargnées à l’hôpital vétérinaire, mettez tout simplement vos animaux dans une pièce sans risque, avec de la nourriture et de l’eau (quelques jouets seraient aussi appréciés par vos copains!) et vous pourrez vous amuser pendant toute la veillée sans avoir à vous soucier de vos petites bêtes.
Pour l’instant, profitez-en pour vous renseigner auprès des cliniques vétérinaires pour savoir si elles seront de service durant le temps des Fêtes, pour les cas d’urgence.
par Lydia Lambert

Stars animales de par le monde !

Bonjour à tous !
Je m’appelle Amélie Cossette et je suis étudiante en Santé animale, 2ème année régulier.

Les animaux ont toujours été une fascination pour l’humain. Comment résister à ces merveilleuses petites bêtes? Certaines d’entre elles ont eu la chance de connaître la célébrité ...

Dans cet article, j’ai décidé de vous parler de quelques animaux devenus célèbres et que l’on peut voir autant dans les bandes dessinées que dans les films d’Hollywood et nos téléromans québécois.

Dans les bandes dessinées, qui ne connaît pas le bon et fidèle compagnon de Tintin : Milou ? Ce petit Fox-terrier qui suit son maître dans toutes ses aventures, a un goût sans équivoque pour ces dernières. Il aspire surtout à la tranquillité et se méfie des initiatives de Tintin, mais on ne compte plus les fois où le chien a sauvé la vie de son maître! Dans le même style, il y a Idéfix, dont la race est indéterminée (dans certains films, il est joué par un West Highland White Terrier et dans un autre, par un bichon maltais). Idéfix est bien sûr le compagnon d’Obélix. C’est un des premiers chiens écologiques de l’histoire de la bande dessinée, car il pleure lorsque les arbres se font déraciner.

Il y a aussi Rantanplan, le chien de Lucky Luke et surtout, un gardien de prison assez idiot. Les 101 dalmatiens, qui aussitôt qu’arrive un danger, ils sont déterminés à s’entraider. Dans «Boule et Bill», le mignon petit cocker, Bill, est toujours aux côtés de son maître et surtout complice lorsque des situations comiques se présentent. Et comment ne pas passer à côté de Garfield, le gros chat orange à rayures noires, égoïste et paresseux, dont les principales activités sont manger et dormir ? Quelques fois, il laisse aller son imagination pour se lancer dans de grandes aventures. Ilest l'animal de compagnie du très célibataire John Arbuckle.

Du côté d'Hollywood, dans le film «Chien et chat», une guerre éclate en les chiens et les chats. Qui gagnera? Plusieurs races sont présentes. Lou, un joli petit beagle, Sam, un Bobtail, Butch, un berger allemand, Peek, un chinese crested et Ivy, un caniche Royale, qui sont des supers détectives. Et les ennemis : M.Tinkles, un Persan rempli de vengeance, et ses acolytes : des siamois, des chats domestiques et un joli petit Bleu russe plutôt agressif, qui sont prêt à tout pour leur maître.

Il y a aussi dans «Dr Dolittle 1 et 2» ; ce médecin qui parle aux animaux. Comment ne pas rire et ne pas admirer le petit singe ivrogne, le couple de rats espiègles, Lycky, le gentil petit chien croisé, sauvé par le docteur, Archie, un ours de cirque assez maladroit, en réhabilitation dans les bois, les animaux de la forêt qui veulent sauver leur habitat et une multitude d’espèces présentée dans ces 2 films ?

Dans «Petit Stuart 1 et 2», on peut voir le chat : Nuage blanc, un persan jaloux de Stuart et Monty un chat de gouttière plutôt étrange.

Dans nos téléromans québécois, il y a dans «Les Bougons», Ben Laden, ce petit chien, membre de la famille, mais surtout du père Bougon. Tout lui est permis dans la maison jusqu’à boire de la bière. De plus, il y a le caniche noir, Caboose, la mascotte de «L’auberge du chien noir».
Il existe des centaines d’autres animaux célèbres qui agrémentent à chaque fois, nos bandes dessinées, nos films et nos téléromans. Il suffit d’ouvrir un livre ou la télévision! Qui sait… un jour ce sera peut-être votre animal qui y sera!!
par Amélie Cossette

L'heure du réveillon a sonné !

Bientôt, Noël frappera à nos portes et la magie des Fêtes sera parmi nous. Vous voulez réveilloner en compagnie de votre pitou ou de votre minou, mais vous n’avez pas d’idée pour une recette qu’il pourra dévorer? Voici quelques idées-recettes qui combleront leur appetit.
Biscuits à saveur de poulet pour chiens

Ingrédients :
12,5 ml [2 1/2 c. à thé] de levure fraîche
60 ml [1/4 de tasse] d'eau chaude
5 ml [1 c. à thé] de sel [facultatif]
1 oeuf battu
250 ml [1 tasse] de bouillon de poulet tiède
250 ml [1 tasse] de farine de blé entier
125 ml [1/2 tasse] de farine de seigle [facultatif]
125 ml [1/2 tasse] de farine de maïs
250 ml [1 tasse] de blé concassé
210 g [1 1/2 tasses] de farine tout-usage
Préparation :
Préchauffer le four à 150°C [300°F].
Dans un grand bol, dissoudre la levure dans l'eau chaude.
Y ajouter le sel, y incorporer ensuite l'oeuf battu et le bouillon de poulet tiède.
Ajouter ensuite la farine de blé entier, la farine de seigle, la farine de maïs et le blé concassé; bien mélanger.
Incorporer lentement la farine tout-usage jusqu'à l'obtention d'une pâte ferme, ce qui peut être fait avec les mains.
Pétrir la pâte pendant seulement quelques minutes, juste assez pour qu'elle se tienne.
Abaisser la pâte à environ 6 mm [1/4 de pouce] d'épaisseur, la découper à l'aide d’un découpe pâte.
Déposer les biscuits sur une tôle à biscuits et les cuire immédiatement au four préchauffé, sans laisser lever la pâte, pendant 45 minutes.
Fermer la chaleur du four.
Laisser les biscuits refroidir complètement au four, toute une nuit si désiré, et au matin, ils seront très durs, donc bons pour les dents de votre chien.
Commentaires: Pour varier, on peut y ajouter du lait pour obtenir des biscuits de genre 'os au lait', ou de la graisse végétale pour des biscuits plus gras. On peut varier les liquides en utilisant du miel ou de la mélasse.On peut aussi consulter son vétérinaire pour toutes autres suggestions nutritionnelles.
Crêpe minou

Ingrédients :
1 oeuf
100 g [4 onces] de surlonge haché
45 ml [3 c. à table] de flocons d'avoine
15 ml [1 c. à table] d'herbe à chat


Préparation :
Pétrir tous les ingrédients ensemble et façonner la pâte pour former une grosse boule.
Placer la pâte sur une tôle à biscuits et l'abaisser sans la rendre trop mince.
Mettre sous le grill à 425 °F pendant 8 minutes (4 minutes de chaque côté) ou jusqu'à ce que le tout soit croustillant.
Laisser refroidir 30 minutes.
Couper en petites bouchées qui conviennent à votre chat.

http://amischats.geniweb.net/recettes.html
par Lydia Lambert

À bride abattue : le Paint Horse

Le cheval, quel bel animal! D’une noblesse et d’une élégance infinie, cette bête a travaillé d’arrache-pied avec l’homme depuis longtemps, l’aidant à avoir un mode de vie plus aisé. Qui n’a pas été ému par la fascinante façon dont Cavalia nous présente le lien qui unie l’homme et le cheval? Qui parmi vous, amoureux de ces créatures, n’a jamais rêvé d’entretenir la même relation avec le vôtre? Moi qui, depuis des années, aspirais à posséder le mien, je finis par me dire que, je ne veux plus retenir cet animal à ma solde. Galoper sur le dos d’un étalon, a été pour moi le plus grand signe de liberté et d’évasion de toute ma vie. C’est ce que devrait représenter le cheval : la liberté, la passion. Ce premier cheval, ce premier galop, cette première esquisse de liberté, m’a transformée, m’a ébloui. Ce cheval à deux couleurs qui, aujourd’hui ne vit plus que dans ma mémoire, m’a permis de connaître et de vivre une expérience fascinante en m’offrant avant tout un rêve. C’est pourquoi j’ai décidé de vous en parler, de vous le partager.
***
Le Paint Horse est un proche voisin du Quarter Horse. La seule différence : sa robe extravagante. Ainsi, un Quarter Horse de descendance pure, ayant des taches sur sa robe, sera considéré comme un cheval Paint.
Son histoire remonte à environ 300 ans, alors que les conquistadores introduisaient ses nobles descendants au Canada. Les Amérindiens en ont d’abord fait leur cheval de prédilection, pour sa vitesse, sa souplesse et son endurance.
Sa taille variant entre 1,43 et 1,80 mètres, sa tête large et courte, son encolure fine et longue, son dos court, ses reins puissants, ses cuisses très musclées et son arrière-main puissante, font de lui un cheval excellent dans sa force et dans son équilibre. C’est pour sa rapidité, son endurance, sa docilité et sa vivacité que les cowboys l’apprécient le plus.

Il existe deux classes de cheval Paint selon le manuel de formation du cavalier de la Fédération équestre du Québec :

Le Tobiano : robe noire (brun foncé) et blanche, L’Overo : robe alezan (rousse) et blanche.
En terminant, puisque l’automne tire déjà à sa fin, je vous invite, si vous n’avez jamais goûté à cette joie, à essayer les randonnées équestres hivernales, en vous habillant chaudement.
par Érika Gauthier Van Grimbergen

Idées-cadeaux pour toutou !

Noël arrive à grands pas! Quoi!? Vous n'avez pas encore acheté vos cadeaux! On se calme, j'ai justement des idées pour vous et pour votre meilleur ami. Bonne lecture!

Quelques chiffres étonnants : 3 propriétaires sur 4 donnent un cadeau à leur animal, que ce soit à leur fête ou à Noël.
Tout d’abord, il y a les classiques. Pour les chiens, on peut trouver facilement os, balles, jouets à mâchouiller, Kong (jouet qu’on peut remplir de nourriture), collier et laisse choisis avec amour, pendentifs de toute sorte, etc. Pour nos chats, les petites souris en peluche peuvent être divertissantes. L’odeur des sacs remplis d’herbe au chat, les rendra fous. Vous trouvez votre salon trop grand? L’ajout d’un arbre à chat peut vous soulagez. En plus d’être agréable à l’œil, les chats les adorent. Chez Zellers, vous pourrez retrouver d’adorables petits sacs à main en forme de chien, ils sont très réussis. Dans le même magasin, des
jolis manteaux pour chiens sont disponibles, vos
Arbre à chat petits préférés seront habillés pour l’hiver!


Ensuite, il y a les plus difficiles à trouver. Ces jouets ne se trouvent pas nécessairement dans votre animalerie de quartier, mais en visitant ce site, vous pourrez les commander : http://www.wanimo.com/ .
► Balle avec corde, pour ne pas se salir les mains.
► Balle qui roule tout seul, des heures de plaisir.
► Souris mécanique, votre chat croira qu’elle est vraie!
► Un grattoir en forme de chat (image à coté)
► Et finalement pour les rongeurs : une huile anti-stress (on en aurait tous besoin ces temps-ci …)
par Philippe Malric

Les rennes du Père Noël !


De nos jours, on considère que le renne d’Eurasie et le caribou d’Amérique font partie de la même espèce : Rangifer tarandus.

Le renne est l’emblème de la Laponie, il est fortement implanté dans leur culture. Les Sâams, peuple autochtone de la Laponie, domestiquent le renne depuis des siècles. On appelle transhumance, l’élevage des rennes. Ceux-ci sont utilisés comme bêtes de traite et de traîneaux. D’ailleurs, les Sâams établissent leur richesse selon la grandeur du cheptel possédé.

En Amérique du Nord, il existe 4 sous-espèces du Rangifer tarandus : le caribou de Peary, le caribou de Grant, le caribou de la toundra et le caribou des bois. Elles sont principalement situées en Alaska, dans le nord du Québec et le Labrador.

Lors de longues migrations pouvant atteindre 5000 km par année à travers les paysages désertiques du Nord canadien, les différents troupeaux de caribous partent de l’Alaska et vont jusqu’à Terre-Neuve.

Ils épuisent rapidement la végétation disponible sur leur passage. C’est pourquoi, le caribou doit emmagasiner beaucoup d’énergie avant de partir. Pour ce faire, il ingère le plus de végétaux possible durant l’été et au début de l’automne. Puis, ils se séparent et partent pour une migration, les mâles combattent pour obtenir ou défendre le droit de s’accoupler avec une femelle. Ces combats diminuent leur espérance de vie d’environ 5 ans et augmentent les risques d’être la proie d’un grizzly, d’un ours noir ou d’un loup.

Parmi les cervidés, les caribous sont uniques puisque les femelles abordent elles aussi des bois. Le velours qui recouvre les bois des mâles tombe à l’automne, tandis que le panache des femelles tombera au printemps. La coloration changeante de rouge à brun est due aux vaisseaux sanguins qui les irriguent.

Pour survivre au froid de l’arctique, les Rangifer tarandus sont vêtus de jarres, des poils au centre creux. Les jarres permettent à l’animal de garder sa chaleur corporelle, ainsi que de faciliter la nage à ce colosse de 200 kg. Son nez plat est recouvert de fourrure pour le protéger lorsqu’il cherche la nourriture ensevelie sous la neige.

Le caribou ne pourrait pas survivre tout un hiver sans les multiples avantages que lui procure la morphologie de ses sabots. Ces derniers sont de formes larges, évasés et concaves pour mieux voyager sur toutes les surfaces, pour nager plus rapidement et pour creuser dans la neige pour sa nourriture. Les Amérindiens le nommait xalibu ce qui signifie «pelleteur». Fait étonnant, ces bêtes sont capables de sentir la présence de lichens même sous une épaisse couche de neige.

Au printemps, cet animal grégaire entraîne son harem et leurs jeunes faons vers un deuxième rassemblement très impressionnant d’une dizaine de milliers de têtes pour la mise-bas des femelles. C’est en fin mai, après une gestation de 228 jours, qu’elle donne naissance à 1 ou 2 faons. Une heure plus tard, le nouveau-né suit sa mère partout. À un jour, celui-ci est assez habile pour battre un humain à la course.

Les individus les plus âgés connus ont rendu l’âme aux alentours de 10-15 ans. Les femelles ont tendance à vivre plus longtemps, puisque les mâles…
En Laponie, le renne ne semble pas être en voie de disparition. Par contre, tout près de nous, son état est tout autre. La sur-chasse et le développement des activités humaines mettent en péril sa vie et son environnement.
par Geneviève Cabana

Le Harfang des neiges

Quel beau nom! Le harfang des neiges est un oiseau rarement observé, mais lorsqu’on l’aperçoit dans le coin, les têtes se tournent et les yeux s’ouvrent grand. Cet oiseau de proie inspire le respect, la pureté, étant donné la couleur de son magnifique plumage; ce n’est pas pour rien qu’il est devenu l’emblème aviaire du Québec !

Description physique

Le harfang des neiges est un rapace mesurant environ 70 cm de haut. Le mâle est d’un blanc immaculé et la femelle, tachetée de brun, comme ses petits. Elle est d’ailleurs plus grande que le mâle. Fait à noter, il est le hibou le plus grand de l’Amérique.


Répartition géographique

Il vit la majeure partie de sa vie dans la toundra du nord de l’Amérique, mais quand l’hiver arrive, il descend se réchauffer. C’est pourquoi, si nous sommes chanceux et attentifs, il est possible de le croiser sur son chemin !


Les petits …

La femelle pond un oeuf à tous les deux jours à partir du mois de mars. Elle les couve pendant 32 à 34 jours et, par la suite, des bébés harfangs des neiges voient le jour!


Habitat et mode de vie

Le harfang fait son nid à même le sol et aime se percher sur les rochers pour apercevoir ses proies. Il se nourrit principalement de petits mammifères, le lemming étant son mets préféré. Pour survivre, il doit en manger entre 7 et 12 par jour.

Par Philippe Malric

13 février 2007

Éditorial du mercredi 14 février 2007


C’est aujourd’hui le 14 février de l’année 2007 et c’est aussi le célèbre jour de la St-Valentin. Depuis nombre d’années, cette fête, consacrée à l’amour, souligne l’union unique liant un homme et une femme. Mais il ne faut pas oublier que l’amour est un mot court regroupant pourtant beaucoup d’autres : passion, affection, attachement, amitié … Amitié ! N’est-ce pas le chien qui est le meilleur ami de l’homme ? C’est le chien qui est toujours prêt à partager la joie qui nous anime, c’est le confident qui est présent à tous les rendez-vous lorsqu’on a besoin de s’alléger le cœur, c’est lui à qui, dès que nos yeux se sont posés sur lui, nous avons juré de l’aimer et de le protéger pour l’éternité. Ceci ne se veut pas un hommage au chien, je veux plutôt vous faire réfléchir sur l’amour et sur ses dérivés que l’on porte à notre animal. Quelle espèce qu’il soit, en passant par le chat, le hamster, l’iguane, la perruche et le cochon d’Inde pour ne nommer que ceux-ci, ils sont tous dignes de recevoir nos sentiments les plus purs. Après tout, un animal, c’est bel et bien un cœur avec beaucoup, beaucoup de poils tout autour ! On les caresse, on les cajole, on les chatouille et on les aime ! Ils nous suivent partout, ils nous lèchent au moment où on ne s’y attend pas, ils nous réconfortent comme personne d’autre ne saurait le faire et ils nous aiment ! Vraiment, réfléchissons-y ; que serait notre vie sans animal ? Plusieurs d’entre nous ont malheureusement dû le vivre ou devront le faire bientôt. Partir habiter dans un appartement implique souvent de laisser son meilleur ami derrière soi, à la maison. Heureusement, certains propriétaires acceptent volontiers de permettre à leurs locataires de loger avec un animal moins … encombrant. Poisson rouge, bêta, hamster, souris, perruche, etc. Tout compagnon apporte son lot de surprises, tout dépend de votre chance ! Bref, ce soir, en plus de témoigner votre amour à votre conjoint(e), à vos ami(e)s, à vos proches, profitez-en encore pour démontrer à votre animal à quel point vous l’aimez !

Maintenant, à la suite d’un hymne à l’amour porté à l’endroit de nos plus chers compagnons, j’en viens à un tout autre hommage. Il s’agit pour le Zooflèche de présenter ses plus sincères remerciements et gratifications pour les auteurs, les chroniqueurs et toutes les autres personnes qui ont contribué à la toute première publication du journal en décembre dernier. Nos sommes touchés de vos implications et, il faut vous l’avouer, vous êtes l’âme du Zooflèche ! Sans vous, et sans les lecteurs, le journal animalier du Collège Laflèche n’aurait pas lieu d’être et sa portée ne serait pas la même. Vos encouragements, vos appréciations et votre soutien proverbial nous ont permis, à nous les membres du comité, de faire en sorte que le Zooflèche devienne plus qu’un simple journal. Avec fierté, nous vous annonçons alors une nouvelle, un projet, que nous avions difficilement dû taire au cours des dernières semaines. Croyez-le ou non, nous sommes entrés en contact avec un organisme international, One Voice, en France, et leurs représentants ont accepté de nous soutenir eux aussi ! Dans les pages qui suivent, vous pourrez en découvrir davantage sur cette organisation, dans un article qu’elle a produit juste pour nous ! Dans chaque exemplaire du Zooflèche, vous retrouverez aussi un des cinq dépliants qu’ils nous ont fait parvenir par courrier. Finalement, dans cette optique, vous apprendrez quelques différentes initiatives entreprises par votre journal dans un avenir prochain pour se tenir plus actif que jamais sur la scène collégiale, de même que internationale ! De plus, ne manquez pas des articles aussi percutants les uns que les autres : une entrevue exclusive avec un professionnel du comportement animal avec l’unique et l’honorable Docteur Richard Beaudet (éthologue) suivie d’un documentaire complet sur le loup, un concours inédit qui transformera la vie de votre chat ou de votre chien, un écrit vantant les prodigieuses transfusions sanguines animales, un article émouvant et choquant qui remet les pendules à l’heure lorsque la maltraitance des animaux apparaît une fois de plus, un article pour vous mettre en garde contre le chocolat dont se raffolent non seulement les humains, mais aussi les animaux, un quiz-questionnaire pour démystifier certaines croyances concernant le monde animalier, un documentaire sur le couguar, une section pour se décontracter avec Petit Poilu, etc, etc. À tous et à toutes : bonne lecture et bon appétit !

Pour beaucoup d’autres informations, notes et mémos, rendez-vous à la section du "scrapbook" !

Israël Gélinas,
rédacteur en chef

25 janvier 2007

Éditorial, du lundi 4 décembre 2006

Bonjour tout le monde ! Je suis heureux de pouvoir enfin vous adresser quelques mots au nom du Zooflèche, votre journal animalier tant attendu. Tout d’abord, avant que vous ne parcourriez les pages suivantes, débordantes d’amour et de passion pour les animaux, j’aimerais remercier les gens qui ont fait et qui feront de ce magazine, j’en suis persuadé, une revue journalistique des plus mordantes, si vous me permettez l’emploi de cet adjectif. Nous sommes flattés de constater que votre intérêt croît jour après jour à l’endroit de cette publication. Après plusieurs semaines mouvementées passées entre les réunions un peu partout dans le collège et les sollicitations de chroniqueurs, le Zooflèche naît, avec un goût riche en saveurs affriolantes et une étonnante fusion de parfums et fragrances animalières. Le Zooflèche, c’est l’art de combiner l’ardeur de l’écriture et l'amitié des animaux. Donc, un grand merci aux gens qui croient en ce projet et qui font en sorte qu’il connaisse le succès qu’il mérite aujourd’hui. Merci tout particulièrement aux étudiants et étudiantes du programme Techniques de Santé animale du collège qui ont approuvé l’idée et qui ont permis son envol. C’est en majeure partie grâce à vous tous si vous tenez présentement ce journal dans vos mains, le vôtre. Merci également à nos tout premiers auteurs/chroniqueurs qui ont investi quelques heures de leur temps au profit du journal et à Dre Natacha Barrette pour sa précieuse collaboration, préposée à la vérification scientifique des articles qui nous sont parvenus. Finalement, en ne désirant pas vous dévoiler les surprises qui vous attendent ci et là dans le journal, j’en viens à quelques mises en garde particulières et élémentaires que nous avons jugé importantes à formuler ! Les voici :

1. Il est prohibé à tous de baver sur le journal ;
2. Vous ne devez pas le prendre à l’aide de vos dents ;
3. Ne vous en servez pas comme litière ;
4. Il vous est également interdit de le griffer, de le mâchonner, de le lécher ou bien de l’ingérer ;
5. Enfin, le Zooflèche ne doit pas être le motif de combat, de querelle ou de compétition printanière …
Espérant que vous apprécierez le produit, bonne lecture à tous et à toutes !
Israël Gélinas
Rédacteur en chef
***
Bonjour à tous et à toutes,
Lecteurs et lectrices, un grand merci de prendre le temps de lire ce journal nouvellement disponible dans le collège, mais débutons par les présentations : je m’appelle Lydia Lambert et je suis étudiante en deuxième année du groupe régulier de Techniques de Santé animale. Faisant partie de l’équipe du Zooflèche à titre de responsable de projet, j’occupe le poste de correctrice en chef. Je vous souhaite une bonne lecture et faites-nous parvenir vos commentaires à l’adresse du journal.

Lydia Lambert
Représentante à l'interne
***
Bonjour chers Lafléchiens et Lafléchiennes,
Je me nomme Philippe Malric et j’étudie en Santé animale. Je me passionne en général pour la faune, mais plus précisément pour les chiens de traîneaux à l’apparence du loup (Husky, Malamute et Samoyède). J’aime faire découvrir des choses aux autres et c’est pourquoi j’ai participé à la création de ce journal. Je vous souhaite beaucoup de plaisir pendant la lecture de celui-ci. Merci et à la prochaine!


Philippe Malric
Représentant à l'externe

Les animaux et la fourrière

Chaque année, partout dans le monde, des milliers de chats et de chiens sont "achetés" par différentes familles ou différents individus. Tristement, un bon nombre de personnes visitent une animalerie et, suite à un malheureux coup de foudre, elles repartent, non pas les mains vides, mais dans les bras un petit "toutou". Rendus à la maison, Fido et Minet passent une nuit où ils ne font que pleurnicher. À la suite de quoi, le lendemain, ils ne perdent pas une seule minute à mâchouiller tout ce qui leur passe sous la dent. Comme de nombreux frères et soeurs, ils sont alors abandonnés à la fourrière, faute d'incompréhension de la part de leurs "propriétaires". Voici un vidéo qui montre ce qui se passe quand quelqu'un choisit d'abandonner son animal, son petit "protégé", à la fourrière, voici à quel destin l'homme décide de confier son "meilleur" ami.

Pour visionner la vidéo, il suffit de cliquer sur le titre de cet article.
La vidéo vous a fait réagir ? Écrivez-vous, ensemble on peut changer tout cela.